• "Et c'est vrai qu'en France, les enfants ils boivent du vin à table à partir de 5/6 ans?"

    "Ah, tu as des origines italiennes. Tes grands-parents, ils cuisinaient quoi comme pâtes?"

    "Tu penses quoi du nouveau président français Charoukozi?"

    "Une de mes amies, elle est allée à Paris, elle m'a dit que les jeunes travailleurs ne peuvent pas payer de loyer, c'est trop cher, alors ils dorment tous sous des tentes. C'est plus cher qu'à Tokyo?"

     


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  • Donc, me voilà de retour pour 3 semaines au pays du soleil levant (avec en prime des textes avec des accents, des cédilles et tout ce qu'il faut, là où il faut, si c'est pas magnifique).

    Pour résumer, la réadaptation s'est faite assez vite. Déjà dans l'avion pour Séoul, j'ai redécouvert avec "enthousiasme" les bruits de slurp slurp des gens qui mangent leurs nouilles, les reniflements intempestifs plutôt qu'un bon coup de mouchage etc...

    En passant, j'avais lu que le fin du fin pour les amoureux coréens c'était que monsieur et madame s'habillent pareil et j'ai pu le constater: parmi les passagers il y avait un petit couple qui portait le même t-shirt (rose avec un ours bleu marine), le même gilet et un bas coordonnée sauf que monsieur, petit joueur, avait visiblement refusé de porter la même jupe que sa chérie. D'où l'air renfrogné de madame (à moins que ce soit elle qui ait refusé de porter le même pantalon que son chéri, d'où l'air contrarié de celui-ci).

    Bref, j'ai redécouvert les joies de la gaijin à cheveux frisés dans un pays où le taux d'humidité dépasse les 70%. Les joies de la personne qui a visiblement une tête d'étrangère et qui du coup attire tous les enfants qui veulent pratiquer leur anglais (en quelques heures, je suis devenue la mascotte des moins de 13 ans à Séoul. Sauf que dépassé le "hello, how are you?" ça suivait pas trop de leur côté).

    Tout ces trucs qui font la joie de la vie quotidienne du gaijin et que j'avais complétement oubliés.

     


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