• Sauf peut-être une pastèque

     

    * 25000 yens ~ 150 euros


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  • Le Japon, c'est plus ce que c'était.

    Les garçons japonais, par exemple, ils ont l'air beaucoup moins effrayés par les gaijins femelles. Voire, ils osent regarder droit dans les yeux en insistant (ie sans détourner le regard pendant 2 secondes). D'un autre coté, ils préfèrent peut-être mon look de touriste en goguette plutôt que celui de la chercheuse avec son ordi portable greffé au bout du bras qui court dans les couloirs du métro. On peut les comprendre, remarquez.

    Tokyo, non plus, ce n'est plus ce que c'était.

    Tokyo, ça fait 5 fois la superficie de Paris, alors, pensez, pour rencontrer quelqu'un par hasard ici, c'est pas tous les jours. En 2 ans ça m'était arrivé 2 fois. Mais Tokyo, c'est plus ce que c'était: en 2 semaines, j'ai rencontré 3 personnes par hasard. Remarquez, c'est peut-être aussi parce que j'ai arrêté de passer ma vie enfermée dans un labo...


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  • Je suis allée manger avec M. et Mme Gros Rocher récemment. Ca m'a un peu rappelé notre dernier repas ensemble, il y a deux ans. Sauf qu'il n'y avait pas Nuage de Printemps. Il travaille maintenant en Corée.

    Gros Rocher m'a annoncé que le petit Nuage de Printemps s'est marié (certainement sous le coup du désespoir quand il m'a vue partir en France ruinant ainsi notre gokon). Mme Gros Rocher a quand même fait remarquer, que Nuage de Printemps habite à Séoul alors que sa femme est à Tokyo. Et qu'il aime beaucoup boire. D'ailleurs, la dernière fois qu'il est revenu à Tokyo, il  a préféré d'abord aller se retourner la tête à coup de bière avec ses potes avant de rentrer voir sa tendre moitié. Tendre moitié qui l'a d'ailleurs accueilli avec une bonne vieille baffe en pleine poire.

    Il ne l'aura pas volée celle-là...


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  • Le nihonshu (日本酒) c'est ce qu'on appelle nous le "sake" (sauf que sake en japonais ça veut dire "alcool" en général, pas plus).

    Bref, le nihonshu c'est de l'alcool (酒) japonais (日本).

    Après cette brève introduction, je vous laisse savourer le dialogue suivant (hier soir dans un izakaya)

    Un copain japonais à la serveuse: "on va prendre du nihonshu. Vous avez quoi?"

    La serveuse: "Sur cette page, là vous avez toutes sortes de nihonshu"

    Mon copain: "Ils viennent de quelle région?* Celui-là par exemple?"

    La serveuse qui concentre et nous sort: "Eh, bien... ils viennent du Japon"

    Certes...

     * le nihonshu, c'est comme le vin français: y'a du bordeaux, du bourgogne etc...

     


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  • Le Japon, c'est plus ce que c'était.

    Déjà, le service à la japonaise. Je m'en suis rendu bien compte quand, dès le premier jour, à la recherche d'un simple adaptateur (histoire de mettre mes jolies prises françaises dans les prises toutes bizarres qu'ils ont ici), j'ai erré d'étage en étage au BigCamera du coin, poireautant 10 minutes à chaque fois sans qu'aucun vendeur ne daigne m'adresser la parole. A chaque fois, même topo: voyant une cliente esseulée et visiblement perdue dans le dédale des rayons, le vendeur s'approche mais arrivé à une distance raisonnable, il voit ma tête de gaijin (et les gaijins, c'est bien connu, ça panne pas un mot de japonais et ça ne sait certainement pas dire un mot aussi sophistiqué que "adaputa"), il opère un volte-face en murmurant des excuses confuses "oh, là, là, il faut que j'aille tailler mon crayon moi, le bout est tout arrondi heu, je reviens, peut-être, euh".

    A la fin, j'ai réussi à en coincer un et je l'ai plus lâché jusqu'à temps qu'il crache le morceau*: "Les adaputaa? C'est au 4eme".

    Ben, voilà, quand ils y mettent un peu de bonne volonté.

     

    * oui, grâce à moi, au BigCamera du coin, la légende japonaise comme quoi les femmes occidentales seraient de terribles dragons prêts à vous étriper sur place n'est plus à refaire


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